J’ai été interpellé cette semaine en Commission Logement du Parlement bruxellois par Bianca Debaets (CD&V) sur les besoins en personnel de l’Inspection du Logement. En tant que Secrétaire d’Etat au Logement de la Région de Bruxelles-Capitale, je ne peux qu’être partisan d’un accroissement de ses effectifs pour remplir sa mission dans la lutte contre l’insalubrité de certains logements mis en location sur le territoire des 19 communes. Mais je tenais avant tout à féliciter les inspecteurs qui font déjà un travail remarquable. En effet, toutes procédures confondues, ils ont effectué 1.173 visites rien qu’en 2010. Par ailleurs, j’ai tenu à souligner le fait que ce service répond à 90% des plaintes dans les délais légaux et son efficacité et son professionnalisme sont reconnus de tous : services communaux, parquet ou secteur associatif.

Afin de lutter encore plus efficacement contre les logements insalubres, je suis persuadé qu’il existe également d’autres pistes que l’augmentation des effectifs. Je pense notamment qu’une modification de la législation et/ou une réorganisation partielle peut produire bien des effets. C’est la raison pour laquelle je prépare un projet de modification de l’arrêté « normes de qualité du logement » du 4 septembre 2003. Pour y parvenir, j’ai déjà entamé un processus de consultation des associations qui représentent les locataires et les propriétaires. Cette révision de l’arrêté ne sera qu’une première étape suivie ensuite par une révision des procédures en vigueur (type de certification, délai pour effectuer les rénovations, etc.). Toujours dans une volonté de transparence, je pense qu’il est temps de faire un bilan après 7 années d’application. Il faut en effet vérifier que les exigences techniques de l’époque répondent toujours aux réalités du bâti bruxellois.