Trouver un  logement à Bruxelles est souvent synonyme de galère et de stress pour les étudiants et leurs parents. Pénuries de biens à louer, prix qui grimpent en flèche,… Cette problématique se trouve aujourd’hui à la croisée de plusieurs niveaux de pouvoirs mais aussi de différentes compétences. Pour trouver une réponse concrète et durable  aux problèmes du logement étudiant dans la Région bruxelloise, il était donc indispensable de mettre tous les acteurs autour de la table afin de dégager, ensemble, des pistes de solution. C’est ce que j’ai fait cette semaine en conviant les autorités académiques des universités et hautes écoles francophones et néerlandophones présentes sur le territoire de la Région bruxelloise mais aussi les représentants étudiants et les représentants des Ministres francophones et néerlandophones de l’Enseignement supérieur.

Cette rencontre, je l’avais annoncée en décembre dernier au cours du colloque organisé sur cette thématique par l’Université Libre de Bruxelles. Pour avancer sans se disperser, il me semblait indispensable de fédérer les énergies et les bonnes volontés. Je suis donc ravi d’avoir pu compter sur la disponibilité et l’enthousiasme des différents acteurs pour avancer concrètement. J’ai pu constater qu’une ambition commune est partagée, tant par les autorités académiques que par les représentants des autres niveaux de pouvoir, pour confirmer la position de Bruxelles comme première ville étudiante du pays.

Lors de cette table ronde, nous avons dégagé un consensus pour construire une structure de « facilitation » pour l’accès à un logement étudiant, à l’échelle régionale. En effet, il existe déjà, du côté néerlandophone,  une structure appelée Br(ik (l’ancien Quartiers latins) ayant pour objectif de faciliter la recherche d’un logement pour les étudiants néerlandophones désireux de rejoindre la capitale. Elle s’occupe à la fois de la promotion des études à Bruxelles, de la mise à disposition d’informations sur le logement et de la production de logements étudiants à des prix abordables. Les différents acteurs autour de la table ont donc marqué leur enthousiasme à l’idée de fournir une structure analogue au niveau de la Région bruxelloise qui rencontrerait  tant  les besoins des étudiants néerlandophones que francophones.

Mais il reste encore d’autres pistes à explorer pour répondre pleinement aux attentes en matière de logements étudiants. Je pense notamment au recours aux Agences Immobilières Sociales (AIS). Ces dernières pourraient gérer des kots et offrir des baux plus courts adaptés au rythme de vie des étudiants. Je me suis engagé à poursuivre désormais le débat  notamment avec les Communes et les Ministres compétents en matière d’Urbanisme pour avancer de nouvelles propositions en lien avec les freins urbanistiques qui empêchent parfois la production de nouveaux kots.

Le processus est enclenché. Il faudra désormais poursuivre sur cette lancée dans le respect des capacités de chacun et des attentes des étudiants et de leurs familles.