J’ai présenté un bilan compilé de l’action régionale en matière de logement public pour l’année 2011. La Région bruxelloise investit massivement dans la production de logements de qualité de gestion publique à finalité sociale. Cette politique a porté ses fruits ces derniers mois puisque plus de 2.400 logements publics ont été (re)mis à la disposition des Bruxellois grâce à cette action. Il s’agit d’une réelle montée en puissance de tous les outils régionaux. Parmi eux, le Plan Logement voit son compteur dépasser le seuil des 1.000 logements produits (dont 746 rien qu’en 2011), et le Fonds du logement a pu octroyer pour la première fois plus de 1.000 prêts en une année. Les AIS (Agences Immobilières Sociales) ont quant à elles vu leur patrimoine dépasser les 3.000 logements mis en location (204 nouveaux logements en 2011). L’accélération des rénovations dans le secteur du logement social et les logements SDRB contribuent également à ce bon bilan.

En marge des différentes crises – financières, environnementales, sociales – on parle souvent du pouvoir d’achat. Mais s’il y a bien un droit qu’on doit pouvoir exercer, c’est celui de se loger dans des conditions décentes et à un prix raisonnable. C’est d’autant plus vrai pour les personnes les plus fragiles. Les défis sont de taille pour la Région bruxelloise. Il y a près de 50.000 ménages à Bruxelles qui sont en attente d’une réponse publique pour exercer ce droit au logement. Si les pouvoirs publics ne peuvent résoudre seuls cet enjeu, ils doivent à tout le moins jouer un rôle moteur, être créatifs et surtout donner les moyens nécessaires.
L’année 2011 confirme cette volonté puisque le nombre de logements de gestion publique à finalité sociale nouvellement mis à disposition des ménages dépasse les 2.400 unités. Depuis la création de la Région de Bruxelles-Capitale, la politique du logement n’avait jamais été aussi productive. Entre 1989 et 2011, le nombre de logements livrés a été multiplié par 5,25 (464 logements produits en 1989 contre 2.436 cette année). Cette montée en puissance réelle et concrète des pouvoirs publics sur la production de logements est due à plusieurs paramètres mais le plus important reste la forte accélération des moyens affectés au logement social, en particulier depuis 2009. A titre d’exemple, un chiffre est particulièrement éloquent : le montant réellement utilisé pour leurs investissements par les sociétés de logement social. Il est passé de 34,46 millions d’euros en 2008 à 97,24 millions d’euros en 2011 (il a donc connu une hausse de 285 % !). Jamais autant de moyens n’ont été effectivement consacrés par la Région bruxelloise pour la rénovation et l’accroissement du parc de logement social.

Accélération via le Plan Régional du Logement

Avec ses 81 projets, le Plan Régional du Logement est clairement l’un des premiers producteurs de logements sociaux et moyens publics sur le territoire de la Région bruxelloise. En 2011, il a permis la livraison de 746 nouveaux logements (projets Lennik à Anderlecht, Seigneurie à Bruxelles, Ernotte à Ixelles, Stiénon à Jette, Fraternité à Schaerbeek et Stockel à Woluwe-Saint-Lambert). Depuis deux ans, désormais, ce plan connaît une véritable montée en puissance et a dépassé le seuil symbolique des 1.000 logements produits, soit un total de 1.048 unités, et près de 1.125 projets de logements effectivement sur les rails auquel il faut adjoindre près de 3000 logement à un stade préliminaire. Depuis décembre 2009, le nombre de logements terminés a quasiment décuplé, tandis que, durant cette même période, le nombre de projets en développement a été presque multiplié par trois.

Aujourd’hui, le Plan Régional du Logement se déploie sur le territoire des 17 communes bruxelloises. Je regrette toutefois que certaines communes et CPAS locaux qui en ont la capacité ne proposent pas de terrains pour accueillir des projets. Pour rappel, le Gouvernement a fixé une norme à atteindre 15% de logements de qualité à gestion publique et à finalité sociale sur le territoire de toutes les communes dans les 10 années à venir.

Accélération Via le Fonds du Logement
Pour l’année 2011, le Fonds du Logement a connu une croissance significative du nombre de prêts octroyés pour atteindre pour la première fois la barre des 1.000 prêts (1.002 contre 733 en 2010). Cette croissance est sans doute le résultat du lancement du PRET BOOSTER qui :
• élargit les conditions actuelles en matière de revenus maxima, de prêt maximum et de valeur vénale maximale des biens, tenant compte de l’évolution des prix de l’immobilier à Bruxelles,
• instaure des nouveaux taux d’intérêt à partir de 1,25 % selon le niveau de revenus, l’âge et la composition du ménage.

Je tiens particulièrement à  rappeler l’axe ciblant les jeunes de moins de 35 ans dans le dispositif du PRET BOOSTER. Bruxelles doit pourtant répondre à un double défi : développer une offre de logement suffisante pour les ménages à bas revenus et rester accessible et attractive pour les ménages à revenu moyen ou à futur revenu moyen, en particulier les jeunes ménages qui démarrent une vie active. Cet élément est essentiel pour l’équilibre démographique, financier et social de la Région: cet enjeu est d’autant plus prégnant que l’on se dirige vers un fédéralisme qui demandera une plus grande responsabilité financière des Régions et Communautés.

Au-delà des prêts permettant un accès à la propriété, le Fonds du Logement répond également très concrètement aux besoins de logement des Bruxellois par le biais de l’aide locative. Il s’agit d’une véritable activité de production de logement que j’ai souhaité booster également, notamment via le Plan Régional du Logement. En effet, le Fonds du Logement achète, rénove et donne des habitations en location à des ménages à revenus faibles. Dans ce domaine, on est passé de 50 unités de logement initiés par an en 2006 à 372 par an en 2011.

Accélération via le parc des Agences Immobilières sociales
Les agences immobilières sociales (AIS) constituent une autre réponse publique importante à la crise du logement. Le secteur des AIS a connu une nouvelle année de croissance. Leur patrimoine n’a cessé de croître ces dernières années et a dépassé les 3.000 logements en 2011 (204 logements en plus en 12 mois).  Les AIS sont de véritables opérateurs immobiliers et qui font partie des alternatives que le Gouvernement bruxellois soutient dans sa politique de Logement . Ma volonté est de consolider financièrement le secteur et de le professionnaliser, ce qui est en cours.

Accélération via les autres opérateurs publics régionaux
D’autres opérateurs régionaux jouent un rôle important dans la production de logements publics. La SDRB notamment a initié en 2011 la construction de 233 logements à destination des ménages à revenus moyens qui désiraient rester ou s’installer sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. A côté de cela, près de 116 logements ont été mis à la disposition des Bruxellois dans le cadre des contrats de quartiers et des programmes de rénovation urbaine.

Depuis le début de la législature, à côté d’une accélération des investissements, la Région veille à impulser un saut qualitatif en maximisant la qualité environnementale – et en particulier énergétique – dans la construction et la rénovation de logements, au bénéfice des habitants, des riverains et de la qualité de vie dans notre Région.  La politique du logement est ainsi désormais développée dans une perspective de  durabilité, intégrant le souci des piliers sociaux, environnementaux et économiques.

L’évolution des solutions publiques de logement en tableaux

Reportage Télébruxelles

 

Meer dan 2 400 woningen ter beschikking gesteld van de Brusselaars in 2011 dankzij het gewestelijk beleid
Ik heb een algemene balans voorgesteld van het gewestelijk beleid inzake openbare huisvesting voor het jaar 2011. Het Brussels Gewest investeert enorm in de productie van kwaliteitswoningen in openbaar beheer en met een sociaal oogmerk. Dit beleid werpt de voorbije maanden meer dan ooit zijn vruchten af, aangezien er dankzij de acties van het Gewest meer dan 2 400 woningen (opnieuw) ter beschikking werden gesteld van de Brusselaars. Het betreft hier een ware opmars van alle gewestelijke instrumenten. Zo bereikte het Huisvestingsplan de kaap van de 1 000 geproduceerde woningen (746 in 2011) en kende het Woningfonds voor het eerst in zijn geschiedenis meer dan 1 000 leningen toe in een tijdspanne van één jaar. Daarnaast, zagen de SVK’s (Sociale Verhuurkantoren) hun patrimonium groeien tot 3 000 te huur gestelde woningen (204 nieuwe woningen in 2011). De bespoediging van de renovaties binnen de sociale huisvestingssector en de GOMB-woningen draagt eveneens bij tot deze positieve balans.

Persbericht

Op TV Brussel