Cette semaine, en Commission Logement du Parlement bruxellois, j’ai été interpellé par Fouad AHIDAR (s.pa) au sujet des normes de qualité, d’habitabilité et de sécurité des logements locatifs des sociétés de logement social. C’est l’occasion pour moi de revenir sur le travail de la Direction de l’inspection du logement. Il est d’ailleurs à faire remarquer au préalable que l’action de la Direction de l’inspection du logement visent autant les logements privés que publics.

Quelques chiffres tout d’abord: les demandes d’attestations sont passées de 677 à 797 (+18%), de certificat de 69 à 111 (+61%), d’attestation de contrôle de conformité de 163 à 177 (+9%) ; les plaintes sont passées de 493 à 677 (+25%) et les visites d’initiative de 50 à 127 (+154%). Toutes procédures confondues, 1.173 visites ont été effectuées en 2010, ce qui n’est pas rien. L’administration parvient à répondre à 90 % des plaintes dans les délais légaux, voilà qui démontre le bon travail et l’excellent suivi de ce service.

Concernant le parc du logement social, il faut savoir que la Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB) a interrogé les Sisp fin 2010 pour rassembler de nouvelles informations:
– les dangers liés au CO,
– les travaux imposés aux ascenseurs pour répondre aux nouvelles normes de 2013 et 2018,
– les consommations énergétiques des bâtiments collectifs pour identifier les immeubles énergivores,
– les pathologies d’enveloppes, générant les infiltrations notamment.

Un état des lieux du patrimoine général actualisé sera ainsi disponible au mois d’avril.

Depuis la création de la Région bruxelloise, d’importants moyens financiers ont été dégagés pour rehausser le niveau de qualité et de sécurité du patrimoine. Depuis 2002 ce sont 536 millions d’euros qui ont été attribués aux Sisp après enquête sur leurs besoins en matière de rénovations et réhabilitation.

Et en juin de cette année, la SLRB doit présenter une proposition de programme d’investissement d’un montant de 150 millions d’euro après enquête auprès des Sisp sur leurs besoins liés à la sécurité, aux travaux visant à réduire les consommations d’énergie ou encore aux travaux pour des logements actuellement inoccupés.

Chacun peut donc constater qu’il y a donc une réelle préoccupation assortie de mesures concrètes pour réagir à la problématique des situations intolérables d’insalubrité et d’insécurité dans les logements, et tout particulièrement dans les logements sociaux.