Les étudiants de l’enseignement supérieur bruxellois sont pleins de talents. Pour ceux qui en douteraient encore, la présentation à laquelle j’ai assisté hier soir leur prouvera définitivement qu’ils ont tort.

Imaginez deux univers qui se rencontrent. D’un côté, il y a celui des étudiants de l’option design industriel de la Cambre; de l’autre celui des jeunes artistes de l’Ecole supérieure des arts du cirque (la seule école de ce type en Belgique, une fierté pour le Ministre de l’Enseignement de la Cocof que je suis). Les premiers se destinent à créer demain les objets qui feront partie de notre quotidien. Les autres vont faire rêver des plusieurs générations de spectateurs grâce à leur habilité et à leur poésie. Vendredi soir, j’ai eu l’immense plaisir de constater les merveilles qui pouvaient naître de la collaboration de ces deux mondes pas si éloignés que cela. Dans le cadre féérique de l’Abbaye de la Cambre, les étudiants de l’Esac ont présenté pour la première fois au public les huit prototypes de nouveaux agrès de cirque dessinés par de étudiants de la Cambre.

J’ai véritablement été ébloui par cette démonstration et par la créativité de ces étudiants pour concevoir des agrès qui pourront peut-être – qui sait? – révolutionner le monde du cirque. Ce projet réalisé grâce aux efforts conjoints de deux écoles renommées de la capitale et à un coup de pouce financier de la Cocof est remarquable à plus d’un titre. D’abord, parce qu’il s’agit d’une très bonne préparation à l’insertion professionnelle des étudiants puisqu’ils ont été immergés dans la réalité d’une véritable commande, avec toutes les contraintes qui l’accompagne. Ensuite, parce que ce type de collaborations est appelé à se multiplier car elles illustrent la volonté des écoles d’art de Bruxelles de construire ensemble une plate-forme trandisciplinaire.

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Esac