DSC_0160J’ai eu l’immense plaisir de participer à la clôture de la deuxième édition de la semaine du volontariat. Il y a deux ans, certains d’entre vous s’en rappellent encore, nous avions voulu mettre à l’honneur ces véritables héros du quotidien que sont les volontaires.

Ces hommes et ces femmes s’activent jour après jour au service de nos concitoyens, soulageant ainsi quelque peu la tâche, parfois pénible, des nombreux travailleurs du non-marchand. L’action des volontaires est essentielle pour la Région bruxelloise. En toute discrétion, ils œuvrent pour améliorer le vivre ensemble, pour tisser des liens entre les communautés et pour créer de la cohésion sociale dans la société.

A l’échelle de l’ensemble de la Belgique, on estime le nombre des volontaires à 1,5 millions tandis que 100.000 d’entre eux se démènent chaque année sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Ils nous offrent ce qu’ils ont de plus précieux : leur temps et leur enthousiasme. Et, j’insiste, ils nous l’offrent ! Dans un monde où l’individualisme progresse, où tout se monnaie, leur engagement est précieux. Et que demandent-t-ils en échange ? Pas grand-chose : un sourire de la part des personnes qu’ils aident, un signe d’encouragement et peut-être un peu plus de reconnaissance. Ce sont des gens comme vous et moi. Parfois sans même le savoir, vous êtes déjà vous-mêmes volontaires, en vous occupant de l’association des parents de l’école de vos enfants ou en donnant un coup de pouce au club de votre quartier.

En ces temps de crise économique qui se fait ressentir durement, les valeurs de solidarité portées quotidiennement par les volontaires doivent être partagées et soutenues. Pour cette raison, j’ai souhaité dès le début, il y a 4 ans, et plus que jamais soutenir le volontariat et encourager cette forme d’engagement au profit de tous. C’est une valeur essentielle pour moi.

Voilà pourquoi, j’ai souhaité pouvoir concrétiser:
Dès 2011 la mise à disposition d’une assurance gratuite pour les volontaires bruxellois. En effet, il revient aux associations d’assurer leurs volontaires en souscrivant une assurance responsabilité civile et accidents corporels.
Cette obligation ne représente pas un gros problème pour les asbl les plus importantes car elles peuvent souscrire une assurance complémentaire à celle de leur personnel rémunéré. Par contre, cela constitue parfois un obstacle pour certaines structures de taille plus réduite et pour les nombreuses « associations de fait » francophones actives sur le territoire de la Région bruxelloise.

Depuis deux ans, elles peuvent bénéficier d’une assurance gratuite pour couvrir leurs volontaires en cas d’accidents, de blessures, de dégâts à des tiers…

Concrètement, l’assurance couvre 200 journées de volontariat par an et par association. Elle est ouverte tant aux asbl qu’aux associations de fait pour des manifestations ponctuelles ou récurrentes mais de courte durée.
Depuis son lancement, l’assurance a permis de couvrir plus de 40.000 journées de volontariat.

Ensuite, j’ai proposé au Gouvernement francophone bruxellois d’octroyer un subside de 30.000 € à la Plate-forme pour le Volontariat qui fédère en son sein des membres actifs dans différents domaines : social, santé, jeunesse, environnement, personnes handicapées, formation, etc.

La Cocof contribue par ce biais à aider dans la durée, la Plate-forme à concrétiser son plan pluriannuel « Volontariat pour tous ».

Enfin, cette semaine du volontariat était l’occasion de partager avec le secteur une très bonne nouvelle attendue depuis de nombreuses années: l’adoption de la Charte associative par le Gouvernement francophone bruxellois. Son rôle est capital. Ce texte conçu en concertation avec le monde associatif clarifie les relations entre les pouvoirs publics et les associations et garantit la transparence des soutiens publics.

Je souhaite beaucoup de succès à la plate-forme dans sa campagne « Volontaires… ou pas » pour mieux faire connaître le volontariat mais aussi dans l’important travail qui y est mené au quotidien pour soutenir et valoriser cette forme essentielle d’engagement au sein de la société civile.