Lors d’une conférence de presse, le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, le Gouvernement francophone bruxellois (Cocof) et la Ville de Bruxelles ont officiellement annoncé l’Année de la Gastronomie 2012, Brusselicious 2012. J’ai pu, avec Charles Picqué, Benoît cerexhe et Jean-Luc Vanraes, présenté les grands axes du programme de cet événement.
Brusselicious 2012 permettra de mettre en avant notre Art de Vivre, un des facteurs favorisant le partage d’une identité bruxelloise, ouverte, multiculturelle, mais qui n’oublie pas son héritage. C’est aussi une valeur ajoutée pour Bruxelles en tant que destination touristique à travers un programme varié qui en séduira plus d’un. Sans oublier les liens forts qui seront créés avec le secteur de l’Horeca, qui bénéficiera de retombées économiques non négligeables.
Mais j’insiste aussi, en marge des aspects touristiques et économiques, sur le pilier environnemental. Avec plus de trois millions de repas par jour en Belgique, 72.000 entreprises et 34.000 indépendants, le secteur HORECA a un rôle important à jouer sur le plan environnemental. Savez-vous qu’un tiers des impacts environnementaux d’un ménage est lié à sa consommation de nourriture et de boisson ?
Pour moi, il importe donc de mener une politique transversale pour faire de cette année à thème un vrai succès. Brusselicious 2012 doit avoir l’ambition de faire de Bruxelles une référence en matière de gastronomie. Mais parallèlement à l’accroche touristique, je veux profiter de ce thème pour travailler en amont avec les jeunes. En tant que Ministre-Président du Gouvernement francophone bruxellois en charge de l’Enseignement, une des priorités est de former et sensibiliser les étudiants de l’enseignement qualifiant à l’alimentation durable. De leur faire comprendre, qu’à travers les gestes qu’ils poseront demain dans une cuisine, dans un potager… ils seront des acteurs de changement de la société.
C’est grâce à des politiques transversales qu’une large couche de la population bruxelloise et les visiteurs belges et étrangers pourront être sensibilisés à ce thème et que nous pourrons ensemble ainsi faire de Bruxelles une capitale du développement durable, une brusselicious city !