J’ai envie aujourd’hui de vous parler de l’ESAC, l’Ecole Supérieure des Arts du Cirque! J’ai en effet la ferme intention de développer progressivement les activités de cette école sur le campus du CERIA. Ce qui ne signifie pas que l’ESAC quittera à la prochaine rentrée les installations qui sont mises gracieusement à sa disposition par la Commune d’Auderghem. Sans celle-ci, l’ESAC n’aurait sans doute pas pris l’envol qu’elle a pris aujourd’hui.

Le développement des activités de l’ESAC sur le campus prendra diverses formes dans le courant des prochaines semaines. La première consiste en l’accueil du spectacle « Collectif troisième année » à l’Auditorium Jacques Brel dans le courant du mois de mars. Un spectacle programmé durant les vacances du Carnaval et que je vous invite d’ailleurs toutes et tous à venir découvrir. Au menu, une double découverte : un spectacle unique qui reste toujours un moment de surprise et d’émotions pour les amoureux des arts du cirque mais également pour tout le public, qu’il soit amateur ou averti.

Par ailleurs et pour la première fois, l’ESAC participera officiellement aux Journées portes ouvertes du CERIA. Ce moment sera l’occasion de montrer toute la richesse de l’enseignement organisé par la COCOF.

Pour en revenir au prochain déménagement de l’ESAC, soyons clair: la question d’un déménagement complet n’est pas actuellement à l’ordre du jour. On peut cependant raisonnablement supposer que la commune d’Auderghem demandera de pouvoir récupérer les locaux que nous occupons actuellement pour les besoins propres de son enseignement. Cela me semble tout à fait normal à condition, bien entendu, que la Commune nous laisse le temps de trouver une solution d’hébergement.

Et de manière à anticiper une future décision de la commune d’Auderghem, je souhaite créer un lieu qui soit davantage adapté à  l’enseignement et à la pratique des arts du cirque. Ce lieu bénéficierait :

  • non seulement à nos étudiants,
  • mais également aux professionnels du métier belges et étrangers,
  • à des associations actives dans le domaine ;
  • ainsi qu’à d’autres pouvoirs publics.

Plusieurs projets seraient menés sur le campus du CERIA pour y parvenir.

Le premier consiste à acquérir et à placer un chapiteau sur le campus. 150.000 euros seront débloqué afin de permettre d’équiper un terrain pour accueillir le chapiteau, en créant notamment une chape de béton adaptée. Je suis persuadé que cette infrastructure permettra d’apporter un nouveau dynamisme et que de nombreux échanges pourront émerger avec nos écoles hôtelières par exemple et ce nouveau lieu de diffusion. Pour sa part, l’ESAC y trouvera un lieu de répétition et de diffusion pour ces spectacles parfaitement adapté.

Mais ma volonté sera également d’ouvrir occasionnellement ce chapiteau à d’autres acteurs culturels, éducatifs, publics et privés.
Pour parvenir d’ici un an à l’implantation de ce chapiteau sur le campus, le service du patrimoine de la Commission communautaire française détermine actuellement les besoins techniques propres à ce type d’infrastructure.

Le second projet est un projet qui pourra se concrétiser d’ici la fin de la législature et qui consiste en la rénovation de l’ancienne chaufferie située sur le campus du CERIA, à proximité de l’emplacement identifié pour accueillir le chapiteau. Ce lieu ne manque pas d’atouts pour la pratique des arts du cirque que ce soit en termes de surface, de hauteur de plafond, de cachet du lieu…

Comme vous l’aurez compris, je suis attaché au développement de cette école de grande renommée et au développement des arts du cirque dans notre région.