Lors de la tenue de la dernière réunion de la Commission Logement du Parlement bruxellois, j’ai évoqué la question de l’accès au logement sociaux pour victimes de violences conjugales. J’ai notamment annoncé mon intention de présenter au Gouvernement, d’ici les vacances parlementaires, un projet de modification de l’arrêté locatif qui intégrera, notamment, dans les règles d’attribution des logements des mesures en faveur des victimes de violences conjugales. Cette mesure devrait permettre au logement social de contribuer activement et structurellement au soutien des victimes de violences conjugales, à faibles revenus, dans leur volonté d’éloignement durable du foyer conjugal.

Cependant, la violence conjugale est également une problématique qui exige que puissent être organisées des réponses adaptées à des situations d’urgence. Il y a dès lors lieu de se concentrer sur l’offre de structures d’accueil spécialisées en la matière. Parmi celles-ci, on compte les maisons d’accueil, organisées aux niveaux communautaires, ainsi que les logements de transit, organisés au sein du secteur des AIS, mais aussi des communes et CPAS.

Pour cette raison, je compte proposer d’étendre, conformément à la déclaration de politique générale, le dispositif des allocations de déménagements, d’installation et de loyers (ADIL) aux usagers des maisons d’accueil et des logements de transit.

Il restera à évaluer si la mise en œuvre des deux mesures évoquées dans le logement social et l’extension des ADIL ne devra pas encore être complétée par une réflexion sur  l’élaboration future d’autres formules d’allocation au niveau régional visant à intégrer les femmes qui souhaitent quitter leur logement dans le cadre de ce type de délit.