Ce matin, j’ai été interpellé par Eric Tomas (PS) au sujet de l’avenir de l’École Supérieure des Arts du Cirque (ESAC). L’occasion de revenir sur un dossier qui me tient à cœur.

Lieu d’excellence reconnu en Belgique comme à l’étranger, l’ESAC forme chaque année la crème des acrobates, trapézistes et jongleurs. Des artistes qu’on nous envie et qui rejoignent après leur passage par l’ESAC les grands lieux de création situés aux quatre coins du monde. Il s’agit d’une école que j’entends, et je l’ai déjà répété à cette tribune, soutenir et développer dans le courant des prochaines années.

L’école occupe depuis plusieurs années des installations gracieusement mises à sa disposition par les autorités communales d’Auderghem. Ces locaux sont situés au sein du centre scolaire du Souverain, établissement qui héberge également une école maternelle et primaire ainsi que l’Académie communale de musique « Franz Constant ». Si la cohabitation se passe bien, la multiplicité des activités se déroulant dans un même lieu aux mêmes tranches horaires couplée à une hausse de la population scolaire ces dernières années commencent cependant à poser certaines difficultés.

Se pose dès lors la question d’une éventuelle relocalisation de l’ESAC. Le Ceria pourrait se révéler une bonne option mais ce déménagement n’est pas envisageable dans l’immédiat. Je viens de commander une étude globale portant sur la relocalisation de l’ESAC pour explorer les différents scenarii de relocalisation qui ont été identifiés.

Les résultats de cette mission attendus pour dans quelques mois devront nous aider à trancher. L’objectif étant de pouvoir offrir dans des délais raisonnables et à un coût mesuré des conditions optimales d’enseignement aux étudiants comme aux professeurs.

Concernant la convention conclue entre la Cocof et la Commune d’Auderghem, sachez qu’une nouvelle convention a été conclue en 2010. Il y est stipulé que la commune peut récupérer les lieux pour les affecter à une autre finalité d’intérêt général moyennant un préavis garantissant que l’ESAC puisse encore jouir des locaux pour une année scolaire complète. Pour éviter que se propagent de fausses rumeurs, il faut enfin savoir que, dans un courrier du 12 octobre dernier, les autorités Auderghemoises nous ont confirmé ne pas avoir de souhaits particuliers dans la mesure où l’Esac ne s ‘étendait pas et que toutes les répétitions et spectacles demeuraient délocalisés ce qui est le cas depuis deux ans déjà.

Un dernier mot, pour mettre l’ESAC à l’honneur: j’invite toutes celles et ceux qui ne connaissent pas encore cette école et la qualité de ses spectacles à venir assister au spectacle collectif des étudiants de 2ème année qui se déroulera du 15 au 18 décembre prochain sur le campus du Ceria.