A l’aube des prochaines élections régionales, BECI (Chambre de commerce et Union des Entreprises de Bruxelles) organise une série de tables rondes avec les représentants des principales formations politiques bruxelloise. Ce lundi, je participais à l’une de ces tables rondes aux côtés de mon collègue Bruno De Lille.
Au cours de ce moment d’échanges à la fois convivial et instructif, j’ai eu l’occasion de présenter le bilan de mon action au sein du Gouvernement régional bruxellois et de dresser le tableau d’une série de propositions que je porte au nom d’Ecolo. A cette occasion, j’ai également rappelé les raisons qui m’ont conduit depuis tant d’années à investir toute mon énergie en faveur du projet de société que défend Ecolo pour Bruxelles et pour l’ensemble du pays. En effet, Ecolo a démontré depuis une trentaine d’année qu’il avait la meilleure intuition sur les politiques à mener pour trouver des solutions durables aux attentes de nos concitoyens. La logique de transition écologique défendue par Ecolo offre les meilleures opportunités d’avenir pour développer et réorienter notre économie de façon durable.
Pendant cette discussion avec des entrepreneurs bruxellois, j’ai insisté sur la nécessité de lutter contre le dumping social et environnemental auquel se livrent certains de nos partenaires ou concurrents internationaux. Face à ce phénomène, nous plaidons en faveur de l’instauration de droits de douanes sociaux et environnementaux européens. Ils seront bénéfiques tant à nos entreprises qu’aux pays du tiers-monde dans lesquels les conditions de travail des hommes et des femmes pourront s’améliorer.
L’indépendance énergétique de notre pays a également été évoquée. Nous n’avons ni pétrole, ni uranium dans nos régions. Face à cet enjeu, il est indispensable d’apporter des réponses de notre siècle. C’est la raison pour laquelle, nous plaidons pour un recours renforcé aux énergies renouvelables.
En fin, il a beaucoup été question du boom démographique et de son impact sur la question du logement que je connais bien. L’enjeu reste de soutenir la classe moyenne et les jeunes de moins de 35 ans afin qu’ils restent à Bruxelles. Dans cet objectif, j’ai déjà agi notamment en mettant en place le Prêt Booster qui élargit les conditions d’accès aux prêts du Fonds du logement pour les jeunes ménages. On devra poursuivre dans cette voie pendant les années à venir. La 6ème réforme de l’Etat offre de nouvelles opportunités à la Région bruxelloise de mener une politique ambitieuse du logement en faveur du maintien de la classe moyenne.
Loin des discours qui dénigrent Bruxelles, je suis persuadé que notre ville possède un potentiel important dont nous devons être fier. Bruxelles est la capitale de 10 millions de Belges et de 500 millions d’Européens, faisons de cette réalité une opportunité de développement durable.