Ce lundi 3 mai 2010, lors d’une conférence de presse, la ministre Evelyne Huytebroeck en charge de l’Energie et de la Rénovation urbaine, et moi-même, en tant que Secrétaire d’Etat au Logement, avons annoncé les modalités du passage au passif en matière de construction et de rénovation. Nous tenons à ce que l’objectif qui vise à valoriser le potentiel d’amélioration environnementale du bâti bruxellois, figurant dans la déclaration gouvernementale, soit atteint dans les plus brefs délais.

La conférence de presse s’est tenue sur le chantier du projet de construction de 30 logements au standard passif, rue de Suède, à deux pas de la gare du Midi.

Les organismes publics de la Région bruxelloise chargés de construire et de rénover des logements adopteront désormais systématiquement le standard passif pour les nouvelles constructions.

Dans le domaine du logement social, le passage au passif concerne 3.131 unités. Sur le plan écologique, elle permettra d’économiser 344.000 tonnes de CO2 en 30 ans. Sur le plan social, les occupants bénéficieront des très sensibles baisse de consommation de chauffage (jusqu’à 90%) sans avoir à subir de hausse du loyer.
La SDRB a quant à elle rendu le passif obligatoire en novembre dernier. Elle vise la construction de quelque 2000 unités sur ce mode en 5 ans.

En matière environnementale et de durabilité, en particulier dans le logement et dans la lutte contre les changements climatiques, il n’y avait, avant 2004, pas de réelle stratégie en matière énergétique et environnementale. Bruxelles et la Belgique ne comptaient pas parmi les bons élèves de la classe européenne alors que le parc des logements bruxellois, globalement assez ancien, participe de manière importante à la production régionale de CO2.