Ce matin, j’ai présenté le réseau des Greeters de Bruxelles, une initiative de l’asbl Bruxelles Autrement. Il s’agit d’un réseau associatif mondial de bénévoles qui proposent de faire visiter leur ville et ses quartiers aux touristes. De tels ambassadeurs existent déjà dans plusieurs grandes capitales. Ce tourisme dit participatif se traduit en termes de qualité, de créativité, de préservation, de diversité et de gain d’attractivité pour faire de Bruxelles la capitale du développement durable.

Soutenu par la Cocof, la VGC, le BITC et l’OPT, le tourisme participatif s’adresse à un voyageur qui souhaite rencontrer les habitants, en dehors – si possible – de toute relation commerciale, pour « voir le pays de l’intérieur ». Le tourisme participatif se caractérise par la contribution active des habitants aux activités touristiques dans une dynamique locale de rencontre et de conciliation des intérêts des populations hôtes et visiteurs.

En cette période de crise, le tourisme participatif doit plus que jamais s’appuyer sur le tourisme intra-belge. Le projet Greeters est non seulement conçu pour les Flamands et les Wallons, mais également pour les 500 millions d’Européens – dont 100 millions de jeunes -, qui voudraient découvrir leur capitale. Mon collègue Bruno De Lille, membre du Collège de la Commission communautaire flamande (VGC), et moi-même serions ravis d’endosser le rôle de « guide », d’ailleurs, je le fais déjà de façon informelle.

Les tendances économiques actuelles laissent présager que l’habitant va jouer, à l’avenir, un rôle croissant dans le développement du tourisme de nos territoires. Et en cela, Bruxelles, multiculturelle, se placera comme une destination phare de ce tourisme en devenir.

Pour devenir un Greeters, cliquez ici.