Ce jeudi 17 juin, Malika Hamza, Présidente de Karikol, Convivium Slow Food de Bruxelles, Evelyne Huytebroeck et moi-même avons présenté le programme de la troisième édition de Goûter Bruxelles. Durant une semaine, le patrimoine et les traditions culinaires de Bruxelles seront mis à l’honneur. A cette occasion, j’ai rappelé que l’année 2012 sera consacrée au thème de la gastronomie.

Organisé par l’asbl Karikol, Goûter Bruxelles tente de montrer une autre image de Bruxelles, celle d’une capitale à cultiver, à découvrir et à goûter. Cet événement gourmand, éducatif et festif affiche les principes du mouvement Slow Food : les valeurs de convivialité, les plaisirs de la table et l’éducation au goût; la protection de l’environnement, la défense de la biodiversité et du patrimoine alimentaire; la création de liens entre producteurs et consommateurs. La semaine du goût aura lieu du 20 au 26 septembre.

L’alimentation est une affaire de goût, mais pas uniquement. De même que se déplacer ou se loger, se nourrir fait entièrement partie des actes quotidiens d’un citoyen. Un geste qui est loin d’être anodin et qui n’est pas sans conséquence pour notre environnement. Si manger, c’est vivre et souvent, c’est faire plaisir ou se faire plaisir, c’est aussi une manière de façonner le monde. Tous les jours, une multitude d’acteurs cultivent, produisent, conditionnent, transportent, distribuent, préparent et consomment des produits alimentaires. Tout au long de cette chaîne, ils utilisent des ressources naturelles et produisent des déchets. L’environnement est alors forcément partie prenante dans l’alimentation.

2012, année de la gastronomie

Parallèlement aux différentes actions qui ont été menées sous la législature précédente pour réduire la consommation énergétique du secteur hôtelier et pour une meilleure prise en compte du tourisme durable dans les actions  de l’OPT et du BI-TC, l’année 2012 sera placée sous le signe de la gastronomie. Une année de la gastronomie que nous voulons la plus durable possible et où l’accent sera mis sur l’apport des petits producteurs et la valorisation des circuits courts afin de développer des emplois dans le secteur.

L’année de la gastronomie 2012 vient s’inscrire dans la volonté de la Région de Bruxelles – Capitale de s’appuyer sur un de ses secteurs d’excellence reconnu tant au national qu’à l’international pour promouvoir son image et accroitre sa fréquentation touristique.

Établissements scolaires Slow Food

Dans le courant de cette législature et en lien avec l’année de la gastronomie, je souhaite orienter les diverses sections sur le campus du CERIA qui s’y prêtent vers l’alimentation durable, afin que les personnes, qui y sont et qui y seront formées, deviennent demain des acteurs de changement. Que ce soit dans un restaurant étoilé ou dans une collectivité locale, ces futurs chefs seront en effet amenés à poser des choix dans leur cuisine. Il s’agit là d’un enjeu essentiel si nous voulons que ces futurs professionnels du métier utilisent des produits biologiques de saison, fassent appel à des producteurs locaux, équilibrent davantage les assiettes en réduisant la quantité de viande et en augmentant les portions de légumes, suppriment de leurs cartes des espèces en voie de disparition telles que le thon rouge.  L’objectif est de faire de nos différents instituts, les premiers établissements slow food d’Europe.