J’ai eu l’immense plaisir de me rendre hier à l’Institut Redouté-Peiffer à la rencontre des enseignants et des élèves de la 7e grimpeur-élagueur. Cette section est une première à Bruxelles dont l’enseignement de la Cocof peut se vanter.

Depuis septembre, cet établissement organisé par la Cocof permet désormais aux jeunes bruxellois de se former au métier d’élagueur-grimpeur. Cette formation s’inscrit plus largement dans le travail que je mène en tant que Ministre-Président du Gouvernement francophone bruxellois en charge de l’Enseignement pour orienter au maximum cet institut unique en Région bruxelloise vers les métiers de l’horticulture urbaine. Il existe en effet un potentiel immense pour les jeunes qui souhaitent trouver un emploi à l’issue de leurs études. Des métiers en pleine évolution quand on pense également aux toitures vertes, aux façades végétales, aux potagers urbains, etc. A cet égard, outre les modules de formation existant, il est prévu que le nouveau terrain d’horticulture forme également les jeunes à ces nouvelles niches d’emploi.

Il s’agit véritablement d’un métier en complète évolution depuis les quinze dernières années. La gestion des arbres a évolué dans le sens d’une meilleure prise en compte patrimoniale et d’une meilleure gestion paysagère de ces éléments végétaux essentiels dans une ville comme la nôtre. Sur le terrain, des nouveaux besoins naissent donc pour entretenir ce patrimoine et les techniques qui y sont liées demandent un véritable sens de l’adaptation.

Aujourd’hui, la Région de Bruxelles-Capitale entend revendiquer avec force son statut de capitale européenne du développement durable. Cela passe aussi par une meilleure formation des professionnels habilités à entretenir et gérer le capital naturel de la Région. Rappelons à ce sujet que la Région bruxelloise comptabilise plus de 2779 ha d’espaces verts (18% de son territoire) dont 1685 ha de forêt. Ces arbres nécessitent des soins particuliers réalisés par des experts chevronnés. Or, jusqu’à présent, un jeune Bruxellois désireux d’apprendre ce métier devait soit s’inscrire en 7e professionnelle à Gembloux, soit se rendre à La Reid (en Province de Liège).

La 7e professionnelle de qualification qui vient d’être créée à l’Institut Redouté-Peiffer accueille pour l’heure quatre jeunes plein d’enthousiasme remarquablement encadrés dans leurs travaux pratiques par des employés communaux d’Anderlecht. En tout, 36 périodes de cours ont été octroyées qui concernent tant des cours de tronc commun comme le français ou les math que des cours spécialisés tels que la phytotechnie horticole ou la technologie du métier. Mais en plus de cela, les élèves disposent de 12 heures de travaux pratiques et de stages pour découvrir toutes les facettes du métier d’élagueur-grimpeur.

Je vous propose de lire l’article consacré à cette nouvelle possibilité de formation dans la DH
ou à visionner le reportage de Télé Bruxelles