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Afin de répondre à l’intérêt du secteur hôtelier et d’autres types d’établissements touristiques implantés en Région de Bruxelles-Capitale, j’ai soutenu la mise en place de l’écolabel international « Clé Verte » (Green Key) porté à Bruxelles par la Fédération Inter-Environnement Wallonie. Ce label contribue à positionner Bruxelles comme destination durable. Cette année, de nouveaux hébergements et aussi, pour la première fois, des SPECIAL VENUES (salles d’événements), ont reçu ce prestigieux label. La troisième cérémonie des remises du label « clé verte » s’est déroulée à l’hôtel Stanhope, premier hôtel 5 étoiles de Belgique (1991), qui a également réussi sa « transition clé verte ».

En 2012, 13 nouveaux lauréats ont reçu leur certificat : 6 hôtels : Park Inn by Radisson Brussels Midi, le Thon Hotel EU, le Stanhope, l’hôtel Le Plaza, le Dolce La Hulpe Brussels, le NH Atlanta, 2 Bed&Breakfast : La Chambre de Plume et le BiHome, 2 auberges de jeunesse : Jacques Brel et Auberge des 3 Fontaines, et enfin, dans la nouvelle catégorie, 3 Special Venues : The Event Lounge, Le Concert Noble, Tour&Taxis.

A l’heure actuelle, Bruxelles compte donc 19 hébergements (13 hôtels, 4 B&B et 2 auberges de jeunesse) et 3 lieux d’événements labellisés. 22 labels « Clé verte » au total à Bruxelles. Plus de 2.000 établissements sont labellisés Clé Verte dans 36 pays : Belgique (presque 90 en Flandre, 22 à Bruxelles, >5 en Wallonie), Pays-Bas (+/- 500), France (+/- 700), et dans d’autres pays en Europe (Est et Ouest), Asie, Moyen-Orient, Amérique Central et Afrique du Nord.

Dès mon entrée en fonction comme Ministre du tourisme, j’ai décidé de soutenir et d’encourager le label Clé Verte qui porte uniquement sur le secteur touristique pour réduire l’empreinte écologique de ce secteur et contribuer à positionner Bruxelles comme destination durable. Notre stratégie pour développer le label et sa mise en œuvre à Bruxelles, est de s’appuyer sur l’existant (notamment le travail déjà entrepris dans le cadre du label entreprise écodynamique) via un système de passerelle, et de travailler en partenariat avec une série d’acteurs concernés.

Pour obtenir ce label, les lauréats ont dû répondre à différents critères concernant la gestion environnementale générale, l’implication des employés, les informations environnementales aux clients (documentation, signalétique adaptée…), la gestion de l’eau, le ménage et le nettoyage, la gestion de l’énergie, la gestion et la prévention des déchets, l’alimentation, les activités Nature, l’administration-bureau, l’environnement intérieur et les espaces verts. Le label associe donc les critères de performance environnementale (critères strictement écolabels) et de gestion environnementale (critères SME – Système de Management Environnemental). Existant depuis 1994, ce label se veut avant tout indépendant et neutre (porté par un réseau d’ONG). De plus, il est bien implanté en Flandre, en Hollande et en France d’où sont issus la majorité des visiteurs à Bruxelles.

Concrètement: la plupart des hébergements déjà labellisés (tant au niveau des hôtels, que des B&B et des auberges de jeunesse) ont réduit leurs débits sur les douches et sur les robinets, pour passer de parfois 15-20 litres par minutes à entre 7 et 9 litres par minute. Parmi ceux qui sont labellisés aujourd’hui, beaucoup ont remplacé un certain nombre d’ampoules, et notamment des spots halogènes – très énergivores – par des ampoules économiques (ou détecteurs de mouvement ou crépusculaires). Beaucoup d’entre eux achètent maintenant de l’électricité verte. Les économies d’électricité et de chauffage dans les chambres ont été optimalisées (par exemple en coupant certaines lampes qui s’allumaient automatiquement avec la carte) ; ou en coupant le chauffage et la climatisation pendant certaines heures lorsque le client ne s’y trouve pas (ce qui peut entraîner une réduction des émissions de CO2 et de la facture de 20%).

Par ailleurs, 35 % de la nourriture et des boissons servies aux visiteurs sont des produits locaux, ou des produits issus de l’agriculture biologique ou du commerce équitable (+ communication aux clients). Des actions sont mises en œuvre pour éviter de jeter de la nourriture et les gadgets, cadeaux, badges et bics proposés habituellement dans le cadre des conférences ou événements sont évités ou plus durables. Enfin, des actions spécifiques en matière de mobilité pour les visiteurs sont mises en place. Plusieurs hébergements donnent aux clients désormais la possibilité de trier les déchets dans les chambres.

Actuellement, près de 16 % des chambres hôtelières bruxelloises (reconnues par la Cocof) portent le label Clé Verte. Si on tient compte des principaux autres systèmes de certification présents en Région bruxelloise (EMAS, Green Globe et le label Entreprise éco-dynamique), on arrive à un total de près de 30 % des chambres hôtelières écolabellisées, ce qui – au niveau des hôtels – positionne Bruxelles parmi les destinations européennes les plus « vertes ». En termes environnementaux, l’impact n’est pas négligeable d’autant que la labellisation, qui est annuelle, demande aux établissements une amélioration continue.
Le label continue sa progression dans la capitale : plusieurs autres dossiers sont en cours de labellisation, notamment au niveau des centres d’hébergements pour jeunes et des venues, et les critères ont été revus récemment pour une adaptation plus précises aux réalités des secteurs concernés (tout en restant exigeants sur le plan environnemental).

Cette initiative est portée également par la Fédération Inter-Environnement Wallonie, partenaire officiel de la FEE pour Bruxelles et la Wallonie, en collaboration étroite avec Wallonie-Bruxelles Tourisme (WBT), VisitBrussels, Brussels Booking Desk (BBD) et les associations professionnelles Brussels Hotels Association (BHA), Hostels in Brussels, Bed & Brussels et Brussels Special Venues, ainsi que l’administration bruxelloise en charge du tourisme au sein de la COCOF.

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