Comme Ministre-Président du Collège de la Commission Communautaire française (COCOF), je me réjouis de l’accord intervenu ce matin entre les trois entités francophones pour que la Communauté française et la Région wallonne dégagent une enveloppe de 650.000 euros pour le secteur non-marchand francophone à Bruxelles. Des mesures concrètes de soutien au développement de ces services aux citoyens seront négociées avec les partenaires sociaux.

Avec cette décision, nous avons obtenu un nouveau résultat très concret et important de la solidarité inter-francophone renforcée depuis le début de cette législature, qu’il faut saluer. Il faut aussi continuer à œuvrer, dans les prochaines semaines et les prochains mois, pour obtenir un vrai refinancement, important et structurel, de Bruxelles, notamment au bénéfice des politiques sociales et du non-marchand.

Le secteur non-marchand francophone bruxellois (COCOF) compte pas moins de 5.000 travailleurs dans plusieurs centaines d’asbl exerçant des activités aussi diverses que l’accompagnement de personnes handicapées, la santé, l’accueil, le planning familial, l’insertion socio-professionnelle, etc. Il s’agit d’un secteur prioritaire, qui mérite une plus grande reconnaissance. Plus que jamais, en période de crise, il répond à des besoins sociaux essentiels des citoyens bruxellois.

Une enveloppe globale a été dégagée par la Communauté française et la Région Wallonne. Une concertation interfrancophones intense ces dernières semaines a permis que cette enveloppe intègre un montant de 650.000 euros destiné au secteur non-marchand francophone bruxellois.

Nous souhaitons poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux, entamé dès le début de la législature. Aussi, les mesures concrètes de soutien au secteur non-marchand qui pourront être envisagées avec ce montant, seront négociées le plus rapidement possible.

Je me réjouis par ailleurs de la solidarité affichée entre les francophones puisque la Communauté française et la Région wallonne appuient financièrement la COCOF. Depuis le début de cette législature, les ministres francophones bruxellois ont souhaité développer une concertation poussée avec leurs partenaires francophones de Wallonie et de la Communauté française. Lors de réunions conjointes désormais régulières, ils mènent ainsi une concertation sur une série de dossiers importants pour les Bruxellois, tels que l’offre de bâtiments scolaires liée à l’évolution démographique, l’accueil en crèches ou encore la mise en œuvre des bassins de vie visant à améliorer les filières de formations menant à l’emploi.

Je soutiens que les questions d’enseignement, de formations menant à l’emploi, d’accueil de la petite enfance, ou d’harmonisation des statuts des travailleurs du non-marchand doivent impérativement être débattues entre la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française, afin de répondre collectivement au mieux aux besoins des citoyens, avec une offre d’infrastructures et de services adaptée aux réalités régionales parfois différentes.

Le montant dégagé aujourd’hui permet une petite éclaircie pour les travailleurs et travailleuses des secteurs concernés, dans un contexte budgétaire qui reste extrêmement difficile pour la Cocof lors que les besoins sont multiples. Il faut s’en réjouir, mais surtout, dès le 14 juin, œuvrer avec détermination pour que Bruxelles obtienne le juste financement qui s’impose, notamment au bénéfice des politiques sociales et du non-marchand.