« Goûter Bruxelles, la semaine du goût », c’est le rendez-vous incontournable de celles et ceux qui désirent humaniser leur assiette. J’ai participé ce midi à la conférence de presse qui détaillait le programme de cet événement culinaire qui se déroulera du 19 au 25 septembre dans plusieurs restaurants et snacks de la capitale.
Organisée par l’asbl Karikol et le Convivium Slow Food bruxellois, cette manifestation gustative sera placée sous le thème « De la ferme à la table ». Elle offrira l’occasion aux papilles des Bruxellois et de leurs hôtes d’entrer en contact rapproché avec les produits du terroir tout en respectant l’état d’esprit défendu depuis des années par les pionniers du mouvement slow food chez nous. Dans cette logique, une soixantaine d’enseignes réparties sur l’ensemble du territoire de la Région s’engagent à proposer un menu slow food.
En tant que Ministre-Président du Gouvernement francophone bruxellois en charge du Tourisme et de l’Enseignement, il me semblait évident d’apporter mon soutien à cette initiative qui mobilise de plus en plus d’acteurs année après année. J’en veux pour preuve notamment l’engagement remarqué des grands hôtels bruxellois qui veulent inscrire leurs menus dans une logique d’alimentation durable en privilégiant les circuits courts et l’utilisation de produits de saison. Un choix judicieux qu’il convient de pérenniser si on souhaite renforcer l’image qualitative de Bruxelles. D’ailleurs, le cadre dans lequel s’est déroulé la présentation officielle du programme de « Gouter Bruxelles 2011 » n’était pas anodin puisque nous étions accueillis dans les murs de l’hôtel Sheraton. Pourquoi ce cadre ? Tout simplement parce que le chef du Crescendo, le restaurant de l’hôtel, n’est autre que Christian Tirilly. Ce Breton bourré de talent a fait siennes les valeurs du mouvement slow food en proposant des menus « 100 % belge »et en partant à la découverte des artisans et producteurs qui fournissent les aliments qu’il utilise dans sa cuisine.
En fin, en tant que Ministre en charge de l’Enseignement de la Cocof, il me paraît essentiel de rappeler les efforts que nous entreprenons pour tourner nos établissements qui forment aux différents métiers de bouche vers l’alimentation durable. Je suis persuadé que les efforts que nous sommes en train de consentir feront tâche d’huile par le biais des grands chefs de demain que nous formons dans nos établissements renommés. D’ailleurs, dans le cadre de « Goûter Bruxelles 2011 », le restaurant d’application situé sur le campus du Ceria proposera également des menus respectant les principes du slow food et un menu « tout pomme » sera proposé aux élèves de l’Institut Redouté-Peiffer le jeudi 22 septembre.