Ce vendredi soir était un jour un peu spécial pour le Gouvernement bruxellois. Un de nos collègues allait être remplacé. Jean-Luc Van Raes, Ministre du budget depuis le début de la législature cédait sa place à Guy Vanhengel, ancien Ministre du Budget au sein du Gouvernement fédéral. Il s’agit là d’une conséquence en cascade. Sans nier les compétences professionnelles et humaines de son remplaçant qui occupa d’ailleurs les mêmes fonctions durant des années, j’ai tenu à revenir sur cet événement et à rendre hommage à mon désormais ancien collègue. Je connais Jean-Luc Van Raes depuis plusieurs années maintenant, nous sommes devenus députés en même temps en 1999. Il a accédé ensuite à la présidence de l’assemblée de la VGC au moment où j’accédais à celle de la COCOF. A cette époque nous avions d’ailleurs mené ensemble des opérations de rencontres entre nos jeunes fréquentant des établissements scolaires francophones et néerlandophones, une première. Notre initiative avait d’ailleurs été récompensée du prix de Condorcet-Aron par le CREP. Jean-Luc Van Raes est aussi un des rares hommes politiques néerlandophones à avoir plaidé sans double discours pour éviter toute sous-nationalité à Bruxelles entre francophones et néerlandophones ainsi que pour un juste refinancement de Bruxelles, par exemple. L’ensemble de ses collègues a salué la qualité de son travail, mais aussi l’énergie déployée sans cesse à la recherche de solutions dépassant les clivages idéologiques ou communautaires. Jean-Luc Van Raes retrouvera sa place à la présidence de la VGC et à la présidence du CPAS de la commune d’Uccle. Cet hommage est là aussi pour souligner combien les femmes et les hommes politiques ne sont pas tous les mêmes. Et que parmi celles et ceux qui ont effectivement une grande notion de ce qu’est l’intérêt général au-delà de nos intérêts particuliers, il y a certainement Jean-Luc Van Raes.