grand place« Bruxelles est laide », « Bruxelles est sale », « Bruxelles est une capitale pour rire »… Quelle mouche a piqué le journaliste Jean Quatremer pour écrire une lettre de désamour aussi virulente à l’encontre de notre ville et de ses habitants ? Sa description de notre capitale, qui est aussi celle de 500 millions de citoyens européens, ne correspond objectivement pas à notre quotidien. Heureusement, les millions de touristes visitant Bruxelles chaque année ne semblent pas non plus partager cette vision.

Bien sûr, nous ne voulons pas cacher une certaine réalité ni davantage l’édulcorer. Bruxelles a connu pendant des décennies beaucoup de coups de griffes, de blessures. L’urbanisation de notre ville s’est parfois réalisée de manière anarchique, sans tenir compte de la qualité de vie de ses habitants. Comme Monsieur Quatremer, nous le regrettons. Il faut être exigeant pour sa ville et ne pas avoir peur de la critique. Mais dans ce cas-ci, il s’agit d’un procès unilatéral et caricatural. Nous sommes bien entendu conscients qu’il reste énormément à faire. Bruxelles est confrontée à des défis démographiques, sociaux, environnementaux, économiques et humains très importants. Il y a, à Bruxelles, moins de personnes qui partagent un passé commun que dans les deux autres Régions mais toutes et tous partagent le destin commun de réussir à vivre ensemble.

Il existe à Bruxelles une nouvelle génération d’hommes et de femmes porteurs de changements, d’idées nouvelles et d’un véritable projet de ville. C’est sur eux que Bruxelles peut et pourra compter à l’avenir.

Monsieur Quatremer, je vous invite  à découvrir avec moi un autre Bruxelles: une ville exaltante, pleine de diversité et de dynamisme. Une ville composée de quartiers, de communes dans lesquelles les gens aiment leur Région et développent une multitude d’initiatives passionnantes.