Ce jeudi, les Gouvernements de la Wallonie, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Région Bruxelles Capitale et de la Cocof se sont réunis à Bruxelles pour évoquer l’état d’avancement d’une série de projets auxquels ils contribuent. Je me réjouis de constater que l’attitude constructive de chaque entité et l’attitude volontaire de chaque ministre d’apporter des solutions aux défis auxquels les Bruxellois et les Wallons sont confrontés a permis de débloquer plusieurs dossiers.
Parmi les accords engrangés, figurent:
- La mise sur rail du cadastre des parcours éducatifs et post-éducatifs
- Une coordination des politiques de simplification administrative et d’eGouvernement
- Un accord sur l’éducation à la vie relationnelle, sexuelle et affective
Nouvelles places dans les écoles
Avec mon collègue Jean-Marc Nollet et les autres ministres francophones, nous avons conclu un accord pour permettre la création de 920 places supplémentaires dans les écoles bruxelloises, ce qui porte le total des places créées à 11.390 d’ici 2017. Grâce à une utilisation optimale des budgets, près de 1.000 bancs d’écoliers supplémentaires pourront voir le jour à Bruxelles. Suite à des réductions de coûts d’une série de chantiers, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a récupéré 4.533.238 €. Une somme que le Gouvernement conjoint interfrancophone a décidé de réinjecter dans la création de places pour les élèves.
La task force propose d’affecter ces nouveaux moyens aux projets suivants :
• Anderlecht, école P21, 2,4 millions pour 200 places ;
• Forest, nouvelle construction Chaussée de Neerstalle, 5,5 millions, pour 380 places ;
• Molenbeek, Ecole 1, 2 millions pour 200 places ;
• Saint-Gilles, Ecole les 4 saisons, 0,5 million pour 80 places ;
• Saint-Gilles, Ecole Peter Pan, 0,5 million pour 60 places.
Crèches
Autre décision très attendue : le lancement du plan Cigogne 3. Le Gouvernement interfrancophone a décidé de l’ouverture de 10.481 nouvelles places dans les crèches d’ici 2018 via le lancement du plan Cigogne 3. Essentiel pour rencontrer les besoins de places d’accueil et de la petite enfance, ce plan prévoit l’ouverture de 1.600 places en moyenne par an. Les besoins futurs liés, notamment, au boom démographique pourront ainsi être pris en compte. Celui-ci se marque singulièrement à Bruxelles. La volonté du Gouvernement conjoint était d’apporter une réponse ambitieuse aux demandes des familles et au problème du boom démographique. Pour parvenir à son objectif, le Gouvernement a décidé de lancer le Plan Cigogne 3. Je suis content de constater que le signal que j’ai adressé hier a été entendu par les membres cdH de ce Gouvernement et que cela a permis de faire sauter les derniers blocages qui existaient.
Charte associative
Enfin, les Gouvernements wallon, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Commission communautaire française (Cocof) ont également adopté, en 1ère lecture l’accord de coopération qui les lie en vue de l’adoption de la Charte associative. Le texte fera maintenant l’objet d’une large consultation du secteur associatif, au terme de laquelle il sera soumis au Conseil d’Etat avant adoption définitive. La Charte est née d’une large réflexion d’acteurs du monde associatif et des pouvoirs publics. Cette décision constitue une nouvelle étape importante pour la mise en place de ce document fondamental qui régit les relations entre les associations et les autorités publiques.
Les trois entités ont souligné l’importance de la mise en œuvre de la Charte car elle permet la structuration des relations entre les pouvoirs publics et le monde associatif. Elle engage les pouvoirs publics vis-à-vis du secteur associatif, dans un souci de soutenir les valeurs d’émancipation sociale, d’égalité, de solidarité et de liberté. Les pouvoirs publics sont ainsi à présent tenus de traiter de façon égale et non discriminatoire les prestataires de service d’intérêt général.
Pour rappel, dans leurs actions, les autorités devront s’appuyer sur les services publics et les associations, dans un souci de complémentarité et de non-concurrence. En retour, les associations entretiennent avec les services publics les mêmes relations de complémentarité et de non-concurrence.