DSC_0015Depuis l’année de la gastronomie Brusselicious 2012, notre Région s’impose de plus en plus comme une capitale internationale du goût et des saveurs. On en a eu la démonstration le week-end dernier avec la tenue de Eat!Brussels au Bois de la Cambre. Après une fin de semaine aux milles saveurs, la semaine démarre une nouvelle fois avec un événement qui place la gastronomie au centre du développement économique de notre capitale.

En effet, le Heysel accueille jusqu’au 17 septembre le célèbre salon Horecalife. Une centaine d’exposants, venant des quatre coins de la Belgique mais aussi de l’étranger, y présentent les toutes dernières innovations dans le secteur.

Avec 33.000 emplois directs, 15.000 emplois indirects, 8.700 établissements, 16 à 20% du PIB bruxellois, le tourisme et l’HORECA représente le secteur d’activité le plus important de la Région bruxelloise. Il ne s’agit donc pas d’un petit secteur à la marge mais bien d’un socle économique majeur et d’un véritable poumon.

A cette occasion, j’aimerais réitérer l’appel que j’ai lancé la semaine dernière, lors d’une interview sur Bel RTL, pour la mise en place d’une alliance entre Wallons et Bruxellois autour de l’alimentation durable. Nos amis wallons comptent sur leur territoire beaucoup d’exploitations agricoles. 45 % du territoire wallon est encore aujourd’hui consacré à l’agriculture. Malheureusement, on constate que ce secteur est en proie à de grosses difficultés. Chaque semaine, 18 agriculteurs wallons quittent cette merveilleuse profession. Or, à Bruxelles, nous sommes des consommateurs de ces produits.

Je sens une sensibilisation de plus en plus grande des Bruxellois pour une alimentation durable et de qualité. Les Bruxellois veulent mieux manger mais aussi mieux connaître l’origine des produits qu’ils consomment. Il y a là un terrain fertile pour favoriser la mise en place d’alliance entre l’agriculture wallonne et flamande, locale et de qualité pour permettre l’émergence de circuits de productions courts. Avec ce mode de production et de commercialisation, nous pourrons rapprocher le producteur du consommateur tous secteurs confondus. Cela permettra de réduire le nombre d’intermédiaires afin d’assurer un revenu équitable au producteur et un prix juste aux consommateurs.