Ce matin, il était prévu que je participe, à Neder-over-Hembeek à l’avenue de Versailles, à la pose de la première pierre d’un projet qui vise à la construction d’un immeuble mixte (rénovation et extension) regroupant des espaces de bureaux (les futurs bureaux de Lorébru) et un espace collectif (ateliers, salle de cours d’alphabétisation et d’informatique, cuisine où des cours seront donnés,…). Hélas, à cause de l’actualité politique qui occupe la Belgique depuis maintenant de longues semaines, j’ai été dans l’impossibilité de m’y rendre.

C’est dommage car c’est agréable de participer à la pose de la première pierre d’un projet comme celui-ci. Il apporte un vent d’optimisme à un quartier qui a connu des chapitres très sombres.

Il améliore de manière significative la convivialité, et l’accueil des locataires grâce à la construction de ces différents espaces. Je me réjouis également du chantier concernant les bureaux qui seront plus adaptés aux besoins du personnel. C’est important de fournir un cadre de travail agréable pour une équipe reconnue à maintes reprises par le passé pour la qualité de son travail d’accompagnement social.

Et enfin, last but not least, ce projet comporte pas moins de 8 nouveaux logements dans le contexte de pénurie de logements sociaux actuels, je ne peux qu’y souscrire.

Par ailleurs, je voulais aussi profiter de cette occasion pour revenir sur la politique régionale en matière de logements sociaux. Le début des vacances fut un moment décisif. Tout d’abord, la première tranche du programme quadriennal a été approuvée par le Gouvernement. L’octroi de cette première tranche a, je le sais, fait de nombreux remous dans le secteur. Cette mesure a pu effectivement dans un premier temps être perçue comme musclée et c’est compréhensible, c’est la première fois que l’on a tenu compte de l’activation des crédits d’investissements accordés antérieurement. Les moyens ont donc été mis là où il y a un besoin réel en terme de sécurité, de logement inoccupés ou d’amélioration de la qualité énergétique du bâtiment. Il a aussi été tenu compte de l’avancée des projets antérieurs de manière à permettre aux SISP ayant de nombreux projets en cours de s’y atteler pendant un an. Lorsqu’elles recevront des des crédits l’année prochaine pour des nouveaux projets, elles pourront s’y consacrer entièrement.

Autre élément important à souligner, c’est bien entendu la signature du nouveau contrat de gestion entre la Région et la SLRB. Un document qui prévoit plusieurs mesures qui vont elles aussi dans le sens d’une activation de la politique d’investissement. Je présenterai ce nouveau contrat à la presse ce mardi.

Que ce soit la création d’un Pôle d’expertise visant à soutenir les SISP dans la réalisation de leurs investissements, la création d’un comité de suivi de l’avancement des investissements pour identifier les sources éventuelles de blocage, l’élaboration d’un cahier de charges type pour faciliter le travail des SISP dans la recherche d’un maître d’ouvrage ou encore la mise en place par la SLRB d’un système d’incitant et de sanction relatif à l’état d’avancement dans les quadriennaux. Ces dispositifs renforceront le professionnalisme de la SLRB dans son métier d’assistance et de tutelle et des SISP dans leur métier de gestion patrimoniale.

D’emblée, je me réjouis des collaborations et des nouvelles compétences qui verront le jour grâce à ce contrat résolument vert et social. Pour parler simplement, « tout est dans tout ». En effet, ce contrat ne pourrait se proclamer « social » si il ne garantissait pas la mise à disposition de logements de qualité mais aussi de qualité au niveau énergétique et environnemental.

De nombreuses impulsions sont données pour rendre les logements sociaux moins énergivores et pour accompagner et encourager les locataires vers une consommation plus responsable. Ce contrat est donc un contrat vert et social car l’un ne va pas sans l’autre et ce sera grâce à vous tous qui êtes ici, professionnels et locataires que l’on pourra traduire ces mots en actions.