J’ai lu avec plaisir dans la presse l’intention de la Stib, de la SNCB et du Tec de proposer dès 2014 une carte unique de transport sur l’ensemble du territoire national. En 2006 déjà, je plaidais dans ce sens lorsque j’avais présenté mon projet de carte Hypermobil. Je suis ravi de constater que mon idée a fait du chemin et parvient progressivement à convaincre les différentes sociétés de transports du pays. A l’origine du concept, il y a surtout un constat amer : la pression automobile ne cesse de croître et entraîne des conséquences néfastes tant sur l’environnement que sur la qualité de vie des habitants des grandes villes comme Bruxelles. Embouteillages, accidents, pollution, voilà des désagréments quotidiens face auxquels le recours aux transports en commun offre une réponse à encourager. Pour y parvenir, il ne faut pas que les différentes politiques commerciales en matière de titres de transport ne deviennent un frein. Il faut simplifier tout ça. L’annonce du porte-parole du Tec dans la presse est encourageante.

Cependant, la carte Hypermobil que je propose va plus loin. Ce serait une sorte de passe-partout valide sur tous les réseaux de transports en commun (Thalys et Eurostar compris) mais aussi auprès des sociétés de taxi et de carsharing telles que le réseau Cambio. Dans la résolution relative à la mise en place d’une carte Hypermobil adoptée à l’unanimité par le Parlement régional bruxellois en 2008 à mon initiative, je demandais également que cette carte bénéficie d’une déduction fiscale attrayante. J’espère que la réflexion ira aussi dans cette direction.

Parallèlement, je suis convaincu de la nécessité de coupler les avancées en terme d’interopérabilité des titres de transports avec une amélioration de la qualité de l’offre de service des transports en commun.