L’heure du bilan de fin d’année a sonné aujourd’hui pour l’ensemble du Gouvernement régional bruxellois. Il tombe à une période charnière pour le pays. Alors que la Belgique traverse une nouvelle crise institutionnelle et que la formation d’un gouvernement fédéral semble une nouvelle fois paralysée, il paraissait essentiel de rappeler que mes collègues et moi-même travaillons au service du bien-être des Bruxellois.

En quelques lignes, je vais refaire le point sur quelques dossiers importants qui ont émaillé cette année politique. Le premier gros thème pour lequel nous avons énormément progressé, c’est la réforme du logement social. Cette réforme est clairement en marche et se dessine comme un gage de bonne gouvernance et d’équité, tout en favorisant et développant la transition écologique de notre ville.

Concrètement, cela s’incarne dans de nouveaux contrats de gestion pour la SLRB et le Fonds du Logement. Ils permettront d’accélérer les investissements pour faire face aux défis sociaux et  environnementaux de la Région. Ces contrats de gestion appuient aussi l’objectif régional des 15% de  logements publics à finalité sociale à l’horizon 2020.
Par ailleurs, ces six derniers mois, le Plan Régional du Logement a réellement pris un nouvel essor. Plus de 43 millions € ont été engagés au 1er semestre 2011 pour 11 projets de 356 logements sociaux et de 64 logements moyens ! Aujourd’hui, nous avons franchi le cap des 72 projets (soit 4.575 logements). Durant cette année parlementaire, le Gouvernement a également dégagé 206 millions d’euros pour le lancement d’un nouveau plan quadriennal de rénovation 2010-2013.

Cette année a  été bénéfique pour la résolution du problème des cadres linguistiques bloqués du SIAMU. Ce dossier envenimait la vie des pompiers depuis des années. Il pourra être réglé rapidement. J’ai fait adopter par le gouvernement de nouveaux cadres linguistiques au mois de mai dernier.  Concrètement, cette proposition comprend une proportion de 70,58% de francophones et 29,42% de néerlandophones. Avec ce chiffre, nous pouvons garantir la présence d’agents francophones et néerlandophones lors de chaque intervention (feu ou ambulances).  Nous nous sommes basés sur le nombre précis de véhicules susceptibles de sortir lors de chaque garde, 7 jours sur 7 et 24h/24.