La lutte contre les logements laissés à l’abandon est devenue une réalité concrète sous cette législature en Région bruxelloise. Pour la première fois, la Région bruxelloise s’est dotée, à mon initiative, d’une cellule pour traquer ces logements inoccupés.
Après un an et demi d’existence de la cellule « logements inoccupés » au sein de l’administration Régionale, ce nouveau dispositif régional a déjà montré ses premiers fruits. Près de 2.635 dossiers ont été ouverts et ce dispositif a déjà permis de régulariser le cas de 400 logements. Un bilan très positif qui sera amplifié dans les prochains mois, notamment grâce aux données de Sibelga. D’ailleurs, la Région wallonne (sur proposition d’Isabelle Meerhaeghe) souhaite suivre notre exemple et tenir compte à son tour des données de consommation fournies par les gestionnaires de distribution d’eau, de gaz et d’électricité.
Le journal télévisé de la RTBF du 19 février s’est intéressé à ce dispositif innovant dans un reportage. Il illustre très bien de quelle manière travail la cellule que j’ai mis en place au sein de l’administration régionale.
La remise sur le marché de logements inoccupés est un intérêt collectif et commun : un marché locatif plus stable, des immeubles rénovés, des quartiers embellis et sécurisants, un droit au logement décent effectif auquel nombre de propriétaires sont sensibles. Ce sont les propriétaires négligents ou exclusivement spéculateurs qui sont visés par cette mesure.