La politique d’achats au sein de l’administration de la Cocof doit prendre désormais une tonalité plus écologique, plus sociale et plus éthique. Ma solution pour y parvenir ? J’ai fait adopter ce matin par le Gouvernement francophone bruxellois (Cocof) une circulaire verte qui vise non seulement à ajouter des critères écologiques dans les marchés publics de fournitures et de services, mais aussi à baliser les principes légaux permettant l’intégration de critères et de clauses sociales et éthiques dans les marchés publics. Pourquoi se donner tant de peine ? Parce que je suis convaincu que les autorités politiques doivent montrer l’exemple et doivent prendre conscience du rôle qu’elles ont à jouer pour rendre les marchés publics plus durables.

Au terme de la première année, l’objectif est qu’au moins 75% des cahiers des charges visés par la circulaire aient intégrés des critères environnementaux et sociaux.

 

La liste des fournitures visées est assez large, elle comprend les fournitures classiques de bureau, l’approvisionnement en énergie mais également des éléments plus spécifiques tels que les vêtements de travail ou encore l’informatique. Mais à côté de cette démarche, il y a aussi le principe de développement durable qui est une priorité que je défends au sein du Gouvernement francophone bruxellois. Ajouter des clauses sociales dans les marchés publics, c’est permettre  de rencontrer des objectifs tels que la mise à l’emploi de publics moins qualifiés, de personnes handicapées, de chômeurs de longue durée ou de personnes infrascolarisées.