DSC_0048L’échec scolaire et le décrochage qui en découle parfois ne sont pas des fatalités. Dans de nombreuses écoles bruxelloises, certains élèves connaissent encore beaucoup de difficultés à quitter l’enseignement secondaire supérieur avec un diplôme. D’autres rencontrent parfois des problèmes lorsqu’il s’agit de négocier la transition entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur. Pour apporter des réponses à ces difficultés, plusieurs initiatives se développent dans les écoles bruxelloises. C’est la raison pour laquelle la Cocof, à ma demande en tant que Ministre en charge de l’Enseignement, vient de confirmer le soutien qu’elle accorde au programme de tutorat mis en place par l’asbl Schola ULB.

En quoi consiste ce programme de tutorat ? L’originalité de cette action consiste à faire appel à des étudiants de l’enseignement supérieur ou universitaire pour encadrer  les élèves en difficultés d’apprentissage. Cette démarche vise à apporter une aide pédagogique aux élèves, à assister les enseignants, à ouvrir des perspectives plus ambitieuses et valorisantes pour les jeunes issus de milieux socio-culturellement défavorisés, etc.

Ce programme est une véritable opération « win-win » tant pour les élèves que pour les tuteurs. En 2012, les élèves de 35  écoles  partenaires dans différentes communes de la Région bruxelloise ont vu leurs résultats s’améliorer avec comme corollaire une remotivation et une plus grande confiance en soi. Les tuteurs aussi en tire des avantages non négligeables. Ils acquièrent des compétences pédagogiques et construisent des relations privilégiées avec les élèves.

A côté de ce programme, la Cocof soutient également d’autres initiatives pour aider la réussite des élèves. Elle vient d’ailleurs de confirmer le subside qu’elle alloue à la Coordination des écoles de devoirs qui remplit une fonction essentielle d’encadrement des nombreux bénévoles qui s’y investissent.