20140205_atelier_laurent_gerbaud_au_ceria 146Le salon du chocolat, le plus grand événement mondial dédié au chocolat, ouvre sa première édition en Belgique du 7 au 9 février 2014 à Bruxelles. C’est dans ce contexte que j’ai initié une rencontre entre le maître chocolatier Laurent Gerbaud et les élèves de 7e professionnelle de l’institut Emile Gryzon sur le campus du CERIA à Anderlecht.

Laurent Gerbaud, lui-même ancien élève du CERIA, a eu l’occasion de s’exprimer sur sa manière de travailler et son approche du métier. Les élèves qui suivent la formation chocolatier-confiseur-glacier, unique en Belgique, ont pu également déguster des chocolats bruts apportés par le chocolatier. Cette séance de dégustation a permis notamment de comprendre l’importance du choix des produits.

Même si je suis gourmand de nature, j’étais très satisfait de participer à la dégustation car pour moi, c’est la qualité du produit qui doit guider nos choix alimentaires.

Depuis quelques années, les formations liées à la gastronomie connaissent un succès croissant chez les jeunes. Parallèlement, on observe une augmentation permanente des exigences du marché de l’emploi en termes de qualification.
Depuis sa création, le campus du CERIA a acquis une réputation qui n’est plus à prouver mais qui reste un défi permanent. En tant que pouvoir organisateur de plusieurs établissements scolaires, nous avons pris nos responsabilités en participant aux investissements nécessaires à la création du Centre de technologies avancées dédié à la gastronomie sur le campus du CERIA. Il importe de répondre au défi technologique, mais également au défi pédagogique.

Il m’importe en effet de permettre à nos étudiants de travailler sur du matériel de qualité et correspondant aux besoins des employeurs. L’ouverture récente de ce CTA est un exemple des investissements importants que nous réalisons. Sa création s’inscrit dans la dynamisation de l’enseignement qualifiant. Car l’enseignement qualifiant de manière générale a besoin d’être reconnu à sa juste valeur : les métiers entre autres de bouche sont nobles mais font l’objet trop souvent malheureusement d’un second choix.

Bref, cet échange était l’occasion de rappeler l’importance de défendre le savoir-faire belge, de soutenir les artisans chocolatiers, d’encourager et de valoriser l’enseignement qualifiant.